Tuesday 20 December 2011

BOZAR MUSIC PRESENTE LES GRANDS CONCERTS 2012

De Pierre Boulez à Jonas Kaufmann en passant par Alfred Brendel et Marianne Faithfull, 2012 au Palais des Beaux-Arts promet d'être festif ! 

 

Jonas Kaufmann © Regina Recht / Decca Jonas Kaufmann © Regina Recht / Decca. Le prodigieux ténor allemand sera pour la première fois à BOZAR le 15 avril pour un concert exceptionnel consacré aux grands airs d'opéra !


2012
Janvier
14.01 : El Gusto Orchestra of Algiers : l’Orient en musique
Le célèbre El Gusto Orchestra of Algiers réunit des musiciens (27 !) spécialistes du chaabi, un mélange d’influences venues d’Afrique du Nord, d’Andalousie et du Moyen-Orient. Ils passent par Bruxelles pour un concert exceptionnel, apportant avec eux les couleurs, les accents et les sonorités baignant le sud de la Méditerranée.
25.01 : Les retrouvailles de Gidon Kremer et Martha Argerich
Créée en 1997 par Gidon Kremer, la Kremerata Baltica jouit d’une belle renommée internationale et se produit avec les meilleurs chefs et solistes. Gidon Kremer a concocté un programme original, autour de transcriptions contemporaines d’œuvres de Bach. Et puis surtout, il a invité son amie et partenaire de longue date, Martha Argerich, à le rejoindre. On l’entendra dans le pétillant et « jazzy » Premier Concerto de Chostakovitch, une œuvre qui figure en bonne place dans son répertoire.
29 & 30.01 : Les leçons d' Alfred Brendel : conférence et master-classe
Alfred Brendel : conférence (en anglais) Does classical music have to be entirely serious ?
Ayant pris une retraite bien méritée, Alfred Brendel, l’un des plus grands musiciens du XXe siècle, propose régulièrement des conférences dans lesquelles il détaille les réflexions que son expérience exceptionnelle lui a permis d’élaborer au fil des ans sur la musique. Le 29 janvier, l’artiste examine le répertoire classique à l’aune de l’humour, et s’emploie à démontrer, exemples à l’appui, qu’esprit, dérision et ironie sont des éléments constitutifs et parfois insoupçonnés de nombreux chefs-d’œuvre. Le lendemain, le 30 janvier, il nous revient pour animer une master-classe destinée aux étudiants de la Chapelle Musical Reine Elisabeth.
31.01 : András Schiff, le maître de musique
Le célèbre pianiste hongrois András Schiff, à la tête de sa Cappella Andrea Barca, propose le Concerto n° 9 d’un Mozart encore jeune qui écrivit l’un de ses plus beaux opus, et le Concerto n° 5 de Beethoven, l’une des œuvres les plus marquantes de l’histoire du concerto pour piano. En prime, la Cappella Andrea Barca interprète la Deuxième Symphonie de Schubert, une œuvre de jeunesse dont l’écriture demeure encore influencée par celle de Haydn et de Mozart.

Février
07.02 : Queyras, Tharaud et leur amour de la musique de chambre
Jean-Guihen Queyras et Alexandre Tharaud font partie de ces jeunes musiciens polyvalents d’aujourd’hui qui, à côté de leur carrière de soliste, ont un grand amour pour la musique de chambre. Avec obstination, c’est vrai, mais n’est-ce pas justement ce que nous apprécions ? Leur programme va de Marin Marais à Stravinsky (avec une œuvre pour laquelle ce dernier s’était plongé dans le XVIIIe siècle !).
14.02 : Tetzlaff, Hecker et Helmchen, passionnés de musique de chambre
Certains musiciens reviennent immanquablement au Palais des Beaux-Arts pour se faire connaître sous un nouveau jour. Ainsi en est-il de Christian Tetzlaff, Marie-Elisabeth Hecker et Martin Helmchen, qui nous ont déjà convaincus de leurs talents de solistes. Mais nous les connaissons aussi en tant que passionnés de musique de chambre, ce qu’ils nous prouvent maintenant dans des œuvres de Haydn, Schubert et Dvoøák.
15.02 : Marc Minkowski, énergique et flamboyant
L’orchestre fondé par Marc Minkowski aura juste trente ans en 2012. Avec Les Musiciens du Louvre-Grenoble, Minkowski est arrivé à s’imposer comme l’un des spécialistes de la musique baroque et classique. Ce chef d’orchestre flamboyant est le garant d’exécutions énergiques et emportées ayant le sens du pathétique, et son expérience dans l’opéra n’y est sans doute pas étrangère. Des caractéristiques qui conviennent parfaitement à la musique de Mozart et à celle de Schubert.
Sandrine Piau © Antoine Le Grand_Naïve 17.02 & 17.03 : La Belle époque selon Sandrine Piau
La mélodie a été un genre florissant à la Belle époque. Ceux qui connaissent le CD Mélodies de 2003 de Sandrine Piau et Jos van Immerseel savent que ces deux musiciens forment un duo remarquable (17 février). Leur sonorité pure et délicate convient très bien pour ces lieder français intimes. La soprano Sandrine Piau, une des plus grandes cantatrices d’opéra, rend avec facilité toutes les nuances et textures de ces chansons raffinées. Jos van Immerseel l’accompagne sur un Erard de 1897, un instrument de sa propre collection. Nous entendrons encore Sandrine Piau cette saison, le 17 mars, lorsque, avec Les Paladins, elle a interprétera de la merveilleuse musique baroque française.
27.02 : Brad Mehldau Trio : splendeurs du jazz
Après le franc succès remporté la saison passée par son orchestre symphonique, Brad Mehldau revient avec son trio habituel. Avec ses fidèles accompagnateurs, Larry Grenadier (basse) et Jeff Ballard (batterie), il avait sorti à la fin du siècle passé et au début du nouveau toute une série d'albums sous le nom de The Art of the Trio. Depuis, le groupe s’est imposé comme l’un des trios de jazz les plus talentueux et novateurs et est considéré comme le digne successeur du fameux trio de Bill Evans.

Mars
07.03 : Un lien entre la Norvège et la Géorgie
L’extraordinaire violoncelliste norvégien Truls Mørk est de nouveau notre invité ! Cette fois, il est accompagné de la jeune et talentueuse pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili. Nous commençons avec Beethoven, qui a émancipé le violoncelle – la « voix humaine » des instruments à cordes – pour lui donner la place d’un instrument solo indépendant. Avec Rachmaninov, nous allons une étape plus loin et plongeons profondément dans le romantisme. Pour terminer, Chostakovitch, dans sa sonate, a tenté de réconcilier tradition et innovation.
16.03 : Sokolov : vers l’essence de la musique
Le pianiste russe Grigory Sokolov ne vit que pour la musique. A l’instar de Richter, son répertoire couvre la totalité de la littérature pour clavier, depuis William Byrd jusqu’à notre époque. Après son récital au BOZAR en décembre 2010, on pouvait lire sur Facebook : « Un génie, tout d’humilité, capable de transmettre l’émotion sous toutes ses facettes. » En effet, quel que soit le style, quelle que soit la période, Sokolov arrive toujours à révéler l’essence de la musique.
18.03 : Gergiev et le Concertgebouw : une première à Bruxelles !
A Bruxelles, nous n’avons encore jamais entendu Valery Gergiev à la tête de l’Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam. Sous sa direction jouera le violoniste grec Leonidas Kavakos, dont on a un jour décrit l’interprétation du fameux concerto pour violon de Sibelius comme « particulièrement talentueuse, fraîche et sans affectation ». Et l’interprétation de Gergiev de la Cinquième symphonie de Prokofiev, son compatriote, s’annonce d’ores et déjà impressionnante. C’est ce que nous pouvons attendre de lui.
29.03 : Weill par Marianne Faithfull
Die sieben Todsünden (Les Sept Péchés capitaux) est le résultat de la dernière grande collaboration entre Kurt Weill et Bertolt Brecht. L’œuvre raconte l’histoire de deux sœurs qui recherchent le bonheur dans sept villes, où elles commettent sept péchés, dont Weill fait sept tableaux. Seule une voix exceptionnelle comme celle de Marianne Faithfull, connue depuis de nombreuses années dans la musique de Weill, est à même de rendre toutes les nuances que le texte exige.

Avril
12 > 15.04 : Balkan Trafik : 6ème édition !
La sixième édition de Balkan Trafik offre à nouveau un échantillon du meilleur de l'Europe du Sud-Est. Musique, théâtre, cinéma, ateliers, animations et bien d’autres seront au programme de cet événement festif. Pendant quelques jours, le Palais des Beaux-Arts deviendra une véritable fourmilière, un croisement entre une fête populaire et un bazar.
15.04 : Jonas Kaufmann, le ténor romantique
Jonas Kaufmann, le prodigieux ténor allemand, sera au Palais des Beaux-Arts le 15 avril pour un concert consacré aux grands airs d’opéra. Giordano, Wagner, Bizet et bien d’autres seront au rendez-vous ! Si son physique lui est incontestablement avantageux, c'est bien à sa voix sombre, capable de transmettre les émotions les plus subtiles, que Jonas Kaufmann doit son incroyable succès. Kaufmann a la grâce.
18.04 : Le Quatuor de Jérusalem, l'un des meilleurs du monde
Parmi tous les jeunes quatuors invités cette saison, le Quatuor de Jerusalem fait figure d’ancien, et pourtant cela ne fait qu’une dizaine d’années qu’il a commencé sa carrière internationale. C’est sans nul doute un des meilleurs ensembles de chambre actuels, comme en témoignent ses enregistrements et ses concerts. C’est avec un des plus beaux quatuors de Mozart qu’il ouvre la soirée pour nous emmener ensuite dans l’univers impressionniste de Debussy. Trois des membres du quatuor ont des origines russes – ce n’est pas pour rien qu’ils ont des affinités particulières avec la musique de Chostakovitch, à laquelle ils ont déjà consacré plusieurs enregistrements.
23.04 : Khachatryan : frère et sœur sur le devant de la scène
Premier prix du concours Sibelius en 2000, à l’âge de 15 ans seulement, Sergey Khachatryan remporte cinq ans plus tard le concours Reine Elisabeth. Ces succès le propulsent aussitôt sur le devant de la scène internationale. En récital, c’est avec sa sœur Lusine qu’il se produit le plus volontiers. Il est vrai qu’une très grande complicité unit ces deux jeunes musiciens, habitués depuis l’enfance à faire de la musique ensemble.
26.04 : Staier-Melnikov : une confrontation exceptionnelle !
Andreas Staier et Alexander Melnikov nous proposent un programme passionnant, confrontant clavecin et piano, 18e et 20e siècles, à travers des préludes et fugues de Bach (le modèle du genre) et de Chostakovitch. Le compositeur russe a écrit son cycle de 24 préludes et fugues en hommage à Bach, justement, mais dans un langage très personnel. Melnikov en a réalisé un enregistrement qui a fait sensation et récolté de nombreuses récompenses. Quant à Staier, c’est un des plus grands talents actuels, au clavecin et au pianoforte. D’ores et déjà, la soirée promet d’être exceptionnelle.

Mai
03.05 : Pierre Boulez à la tête du London Symphony Orchestra
Pierre Boulez, l’un des éminents spécialistes de la musique contemporaine, dirigeant le London Symphony Orchestra, l’un des orchestres les plus prestigieux d’Europe: peut-on rêver mieux pour une soirée consacrée à la musique du XXe siècle ? Après son concert du 21.03 à la tête de « son » Ensemble Intercontemporain, le Maestro propose trois chefs-d’œuvre qu’il a déjà immortalisés sur CD : Musique pour cordes, percussion et célesta et le Second Concerto pour violon et orchestre de Bartók ainsi que la Troisième Symphonie, "La chanson de la nuit" de Szymanowski.
08.05 : Carte blanche au somptueux Gewandhausorchester
Le Gewandhausorchester est l’un des plus célèbres orchestres du monde dont les origines remontent à 1743. Riccardo Chailly, Gewandhauskapellmeister depuis 2005, dirige la Troisième Symphonie de Brahms, avec son célébrissime troisième mouvement immortalisé par le film d’Anatole Litvak « Aimez-vous Brahms ? ». Quant au Premier Concerto pour violon et orchestre de Chostakovitch, la partie soliste sera confiée à Leonidas Kavakos, dont le sens de la musicalité est exceptionnel.
29.05 : Le Bach Collegium Japan : Magnificat !
Le célèbre Bach Collegium Japan propose trois œuvres extraites du répertoire de son compositeur de prédilection, Johann Sebastian Bach, à qui il a consacré plus d’une soixantaine d’enregistrements. Au programme, le Magnificat BWV 243, l’une de ses œuvres vocales majeures, et deux cantates "Ich hatte viel Bekümmernis", BWV 21, dédiée à la consolation qu’apporte Jésus à l’âme affligée, et "Bekennen will ich seinen Namen", BWV 200, fragment d’une cantate découvert en 1924.
31.05 : Artemis is back!
Après sa remarquable intégrale des quatuors à cordes de Beethoven, l’Artemis Quartett nous revient pour une soirée aux atmosphères très variées. Le Quatuor à cordes, op. 76/5 est l’une des œuvres de musique de chambre les plus ambitieuses de Haydn. Le magistral Quatuor n° 13 est le premier quatuor de maturité de Schubert où il s’affranchit du style de Mozart et de Haydn. Ainsi la nuit de Dutilleux, enfin, questionne le temps et la mémoire, explorant les notions de préfiguration et de souvenir.

Juin
01.06 : Murray Perahia : aussi rare que précieux
Un récital de Murray Perahia est toujours un événement, d’autant que le pianiste américain se fait rare en concert. Il est incontestablement une des personnalités majeures parmi les musiciens de sa génération, lui qui s’est formé auprès de géants tels Mieczys³aw Horszowski, Rudolf Serkin, Vladimir Horowitz... et qui a collaboré à des festivals majeurs comme celui de Marlboro aux États-Unis, ou encore celui d’Aldeburgh, créé et dirigé par Benjamin Britten.
04.06 : Andrea Marcon propose son Olimpiade
À l’époque baroque, il n’était pas rare de créer de nouvelles œuvres à partir de compositions déjà existantes. Cela a un nom : le pasticcio. Et à Andrea Marcon avec son Venice Baroque Orchestra d’adopter la technique et de composer sur base du livret L’Olimpiade de Métastase « sa » version. Ce défi, le chef italien le réalise de main de maître grâce au concours de compositeurs comme Caldara, à qui l'on doit les premiers succès de l'œuvre, mais aussi de Vivaldi, Pergolèse, Hasse ou Cimarosa pour ne citer qu’eux.
06.06 : Simon Rattle rend hommage à Debussy
Un programme 100 % français pour Simon Rattle et l’Orchestra of the Age of Enlightenment, ensemble sur instruments d’époque dont le chef anglais est le principal chef invité aux côtés de Franz Brüggen. Ce concert sera une des plus belles contributions à notre hommage à Claude Debussy à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance. Et dans le Concerto pour la main gauche de Ravel, on retrouvera Pierre-Laurent Aimard, un des pianistes les plus polyvalents et les plus intéressants d’aujourd’hui, dont le répertoire couvre quasi toute la musique pour piano, du classique au contemporain.

Résidences

PIERRE BOULEZ
Pierre Boulez revient au Palais avec des répertoires nouveaux. A 86 ans, il ne cesse d’élargir son répertoire et continue son travail d’exploration des XXe et XXIe siècles. Avec l’Ensemble Intercontemporain qu’il a fondé, il assurera la création mondiale d’une œuvre du jeune compositeur Johannes Boris Borowski, et dirigera aussi un de ses propres chefs-d’œuvre, Eclat/Multiples, ainsi qu’un classique du XXe siècle, la Suite op. 29 de Schoenberg (21.03). Boulez reviendra les 3 et 4 mai pour deux concerts à la tête du London Symphony Orchestra, avec lequel il a développé une collaboration si fructueuse. Il illustrera notre fil rouge polonais Szymanowski avec deux de ses chefs-d’œuvre de la période impressionniste-lyrique, le 1er Concerto pour violon avec Christian Tetzlaff et la 3e Symphonie, le mystique « chant de la nuit », entourés d’oeuvres de Bartók, Debussy et Scriabine.

21.03 - Ensemble Intercontemporain – Donatoni, Borowski, Boulez, Schoenberg
03.05 - London Symphony Orchestra – Bartok, Szymanowski
04.05 - London Symphony Orchestra – Debussy, Szymanowski, Skryabin
PHILIPPE HERREWEGHE : 20 ANS DE RESIDENCE
La traditionnelle résidence de Philippe Herreweghe porte cette fois un caractère festif car c’en sera en effet le 20e anniversaire. On le fêtera tout particulièrement avec un grand chef-d’œuvre du répertoire vocal, rarement joué vu sa difficulté : la Missa solemnis de Beethoven (15.11). Pour le reste, Herreweghe donnera Gesualdo et Bach avec son Collegium Vocale Gent, dirigera à deux reprises deFilharmonie, de Mozart à Stravinsky, et abordera Kurt Weill, avec notamment le fameux Berliner Requiem.

15.11 – 20 ans de résidence – Orchestre des Champs-Elysées, Collegium Vocale – Beethoven – Missa Solemnis
22.12 – deFilharmonie - Concert de Noël
23.01 – Collegium Vocale - Cantates de Bach
28.02 – Collegium Vocale, I Solisti del vento - Weil, Eisler, Distler
11.05 – deFilharmonie - Mozart, Stravinsky
05.06 – Collegium Vocale – Gesualdo
DUMAY/EL BACHA : INTEGRALE DES SONATES POUR VIOLON ET PIANO DE BEETHOVEN
Une deuxième résidence réunira deux maîtres de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Augustin Dumay et Abdel Rahman El Bacha pour l’intégrale des 10 Sonates pour violon et piano de Beethoven en trois concerts (26.10, 18.01 et 28.03). Leur duo est une première, mais chacun de son côté a enregistré une version de référence beethovénienne : les Sonates pour violon avec Maria João Pires pour Dumay, et les 32 Sonates pour piano pour El Bacha.

26.10, 18.01 et 28.03 – Beethoven, Intégrale des sonates
ANDREAS STAIER
BOZAR MUSIC invite ce maître incontesté du clavecin, sensible et brillant, pour une série de trois concerts. La première étape de ce parcours nous entraîne sur les traces de Muffat, Froberger, Buxtehude, Händel et Bach. Le meilleur du baroque allemand, particulièrement mis en valeur sur l’extraordinaire clavecin Hass que possède Andreas Staier (3.10). On poursuit avec un programme entièrement consacré aux Bach, père et fils, avec une série de concertos en compagnie du Freiburger Barockorchester (08.02). L’occasion de se plonger dans l’étonnante musique de Carl Philipp Emanuel Bach, figure de transition entre le baroque tardif et le romantisme naissant. Enfin, Bach toujours, mais dans une confrontation du plus haut intérêt : celle de Shostakovitch sous les doigts d’Alexander Melnikov, que Staier retrouve en avril pour un concert croisé sur la scène du Conservatoire (26.04).

03.10 – œuvres de Muffat, Froberger, Buxtehude, Händel et Bach.
08.02 – Freiburger Barockorchester – CP Bach, JS Bach
26.04 – Avec Alexander Melnikov (piano), Bach et Shostakovitch
LEONARDO ALARCON
Le monde musical voit parfois l’éclosion de talents subjuguant. C’est le cas du jeune argentin Leonardo García Alarcón, en résidence cette saison au Palais des Beaux-Arts. Claveciniste virtuose et chef éclairé, il nous présente trois projets ambitieux et contrastés, à l’image de ses nombreuses activités. Un oratorio sicilien avec la Cappella Mediterranea, tout d’abord (09.12) : Il diluvio universale, drame en musique où se joue le destin de l’humanité. L’œuvre a été composée en 1682 par Michelangelo Falvetti, véritable trait d’union entre Monteverdi et Händel. On le suit ensuite sur les traces de Georg Böhm, avec l’Ensemble Clematis dont il est le claveciniste, pour un concert vocal
manifestant les nombreuses accointances de ce compositeur hors normes avec la famille Bach (9.12). Enfin, on s’intéressera en particulier à un autre aspect du travail de notre invité : la direction depuis janvier 2010 du prestigieux Choeur de Chambre de Namur. Les solistes du choeur et Les Agrémens seront rassemblés dans un programme de musique religieuse à la chapelle de Louis XIV 17.01).

22.10 – Cappella Mediterranea, Chœur de chambre de Namur – Falvetti
09.12 – Ensemble Clematis – Georg Böhm, Johan Christoph Bach, Johann Sebastian Bach
17.01 – Les Agrémens, Chœur de chambre de Namur – Lully, Charpentier, Dumont, Campra, Carissimi


BOZAR: BOZAR MUSIC PRESENTE LES GRANDS CONCERTS 2012

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